TPE

Le tatouage

Sondage des professeurs

 

Sondage des élèves


 

ANALYSE DU SONDAGE DES PROFESSEURS

D’après notre sondage, peu d’enseignants sont tatoués ou souhaitent être tatoué. En effet seulement 22% des personnes interrogées ont un tatouage et 10% en souhaitent un moyennant quoi la part importante de professeur ne souhaitant pas se faire tatouer qui s’élève à 68%.
On peut ajouter à cela le fait que la part de professeur ayant un tatouage ne change guère selon le sexe : 23% des hommes interrogés sont effectivement tatoués contre 21% des femmes. Le même phénomène est s’observe pour les personnes souhaitant se faire tatouer avec une part égale de 10% chez les hommes et de 10% chez les femmes, ainsi que chez les personnes qui dénient de se faire tatouer avec une part pour les hommes de 67% contre 69% chez les femmes. On note un engouement légèrement plus masculin face à cette pratique.

En règle générale, 72% des enseignants tatoués ou souhaitant se faire tatouer justifient leur acte par l’envie et le plaisir que ce dernier comporte, 16% s’expliquent par le désir d’exprimer leur individualité à travers leur tatouage et enfin 12% marquent leur peau dans le cadre d’une recherche de l’esthétique corporelle. Ici des différences de justification sont remarquables entre les hommes et les femmes : 20% des femmes cherchent à exprimer leur individualité contre 10% des hommes et 80% des hommes sont favorables au tatouage pour l’envie et le plaisir qu’ils y trouvent contre 72% des femmes. En revanche seulement 10% des hommes et 13% des femmes trouvent un aspect esthétique au tatouage. Cette analyse montre que les femmes ont une vision un peu plus symbolique du tatouage que les hommes, qui eux y voient un phénomène « branché » et une manière de se faire plaisir esthétiquement.

Il faut aussi noter qu’aucune personne ayant ou souhaitant se faire tatouer ne se sent pousser consciemment ou non par ses pairs pour passer à l’acte. On peut donc conclure que ces personnes ne reconnaissent pas leur participation au développement de ce phénomène de mode et n’ont pas conscience d’entrer dans un groupe.


En conclusion plus de la moitié des enseignant interrogés ne sont pas favorables au tatouage et n’en désirent pas. Par ailleurs, le peu d’entre eux qui ont un tatouage ou veulent se faire tatouer saute le pas principalement par envie et par plaisir.

 

ANALYSE DU SONDAGE DES ELEVES

D’après notre sondage, on remarque que pratiquement autant de filles que de garçons souhaitent avoir un tatouage ou en ont déjà un. On observe tout de même une légère précocité chez les filles. 40% de filles ayant ou souhaitant un tatouage affirment que c’est pour une raison d’esthétique. En revanche, chez les garçons, 55% d’entre eux le font pour la même raison. On constate donc une importante différence.

Par ailleurs, 30% des filles ayant ou souhaitant un tatouage disent que c’est une façon pour eux d’exprimer leur individualité contre 13% chez les garçons. On remarque néanmoins une absence de réponses en effet les chiffres son nulle autant du côté des garçons que des filles, ce qui peut être intéressant. On remarque également que les tendances, des deux côtés sont ressemblantes.30% des filles ayant ou souhaitant un tatouage répondent qu’ elle l’on fait ou qu’elles veulent le faire pour le plaisir et l’envie contre 32% chez les garçons. On peut voire là aussi qu’ il n’y a pas d ‘énormes différences entre les deux sexes.

De plus, pour les lycéens qui n’ont pas de tatouage et qui n’en souhaitent pas le pourcentage est de 39%. Il reste tout de même inférieure au total de ceux qui en ont un ou qui en souhaitent un.

 

ANALYSE DE LA COMPARAISON ENTRE PROFESSEURS ET ELEVES

La part de professeurs tatoués est légèrement plus élevée que celle des élèves tatoués avec 22% des professeurs contre 19% des élèves. Pour expliquer cela, par exemple, certains sondés n’ont que 16 ans et même si une seule d’entre eux est tatouée, 15 autres souhaitent avoir un tatouage. C’est donc pourquoi la part des élèves tatoués est un peu plus faibles que celle des professeurs : le manque de maturité des adolescents et leur innocence font qu’ils sont, d’après les mœurs de notre société, trop jeunes pour être tatoué.
En revanche 42% des élèves interrogés déclarent souhaiter un tatouage contre 10% des professeurs. Cet écart est considérable et reflète un fort engouement des jeunes pour la pratique du tatouage.
Par conséquent, la comparaison de la part des élèves ne désirant pas de tatouage et celle des professeurs traduit également ce phénomène. En effet, seulement 39% des élèves ne sont pas favorables à se faire tatouer contre 68% des professeurs qui représente donc une majorité.

La comparaison des principales raisons données par les sondés ayant ou souhaitant un tatouage révèle des différences entre les professeurs et les élèves. Par exemple, seulement 12% des professeurs ayant ou désirant un tatouage se justifient pour le coté esthétique qu’il comporte contre 48% des élèves, ce qui représente pour les adolescent la raisons prédominantes.
Par ailleurs, 16% des professeurs et 21% des élèves cherchent à exprimer leur individualité à travers leur tatouage. Il traduit donc un côté légèrement plus revendicateur pour les adolescents même si cette différence reste minime.
Du point de vue des enseignants, les justifications principales sont l’envie et le plaisir avec 72% d’entre eux qui sont passés ou souhaitent passer à l’acte pour cette motivation. En revanche seulement 31% des élèves choisissent d’avoir un tatouage pour l’envie ou le plaisir.
Enfin, aucun sondés qu’ils soient professeurs ou élèves se fait tatoué parce qu’il se sent poussé par ses pairs. Ceci peut traduire le fait que les tatoués n’ont pas conscience de contribuer au développement d’un phénomène de mode. Même si ils n’avancent pas cette explication, en se faisant tatouer ils entrent inconsciemment dans un groupe.


En conclusion, le tatouage est plus demandé chez les adolescents représentés ici par les élèves que par les adultes représentés par les professeurs. De plus les raisons essentielles de cette demande ne sont pas les même chez les uns que chez les autres : les jeunes sont, d’après notre sondage, plutôt à la recherche d’esthétique contrairement aux adultes qui voient dans cette pratique une manière de se faire plaisir.



 


 

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